Du 22 au 24 novembre 2019, vingt-huit chefs de la Federation of North-American Explorers (FNE) se sont réunis près d’Atlanta, en Géorgie, aux États-Unis. Ces chefs rassemblés représentaient quatorze groupes de la FNE de deux provinces canadiennes et de neuf États américains. Bruno Borde, commissaire fédéral de l’UIGSE, et Jean-Luc Angélis, assistant du commissaire fédéral pour les pays anglophones, étaient également présents, pour offrir et leur soutien. Pourquoi ? La FNE tenait sa première Assemblée générale ! En tant qu’association jeune, prospère et en pleine croissance, il était temps pour nous de réfléchir à notre histoire, à notre situation actuelle et à notre avenir.
L’histoire de la FNE a commencé avec sa fondation le 10 août 1999 avec seulement dix membres, et a d’abord été nommée l‘Association des Éclaireurs Baden-Powell (AEBP). Malheureusement, l’AEBP a mis fin à son union avec le FSE en 2007, date à laquelle le fondateur de la FNE, Paul Ritchi, a plaidé pour une nouvelle association FSE. La vision de Paul Ritchi était celle d’une Amérique du Nord unie qui resterait en union avec le mouvement d’origine, la FSE. Ceci est devenu réalité : douze ans plus tard, le 5 novembre 2011, le premier groupe a été créé aux États-Unis d’Amérique.
Pour des raisons légales, nous utilisons le terme ” Explorers ” en Amérique du Nord pour décrire notre mouvement, un nom qui porte la même signification que « scout », « éclaireur » ou « guide ». Les « explorers » cherchent et découvrent Dieu dans toute la création. Nous explorons l’image de Dieu dans notre prochain. Nous le cherchons en plein air. Nous le trouvons dans notre foi catholique que nous avons héritée principalement de l’Europe. Et c’est par cette croissance et cette exploration que notre Seigneur révèle qui nous sommes en tant qu’enfants de Dieu.
Lors de cette première assemblée générale, nous avons réalisé que nous avions déjà surmonté de nombreux défis, notamment les luttes juridiques, les questions d’assurance responsabilité et les défis des groupes locaux. Bien que nous continuions à faire face à de nouveaux obstacles, le FNE est en pleine croissance, avec de nouvelles familles qui se joignent chaque année et de nouveaux groupes qui poussent au Canada et aux États-Unis. Dans ce moment historique, notre tâche est de mieux nous organiser afin de nous préparer à l’avenir.
Le commissaire fédéral Borde a encouragé la FNE et nous a rappelé : « Nous, l’UIGSE, sommes un mouvement, ce qui signifie que nous avançons tous ensemble. » Notre association FNE est fière d’appartenir à la famille UIGSE. M. Borde a aussi dit : « Vous vous sentez peut-être petit, mais vous appartenez à une grande fraternité » Le lien que nous avons avec nos frères et sœurs scouts européens est essentiel, stimulant et inspirant.
Nous nous tournons vers nos frères et sœurs européens avec beaucoup d’espoir. Parfois, nous les regardons intimidés, puisque nous sommes leurs descendants et que leur histoire est si profonde. Nous sommes confrontés aux douleurs de la croissance et à un avenir inconnu. Le commissaire fédéral nous a rappelé de ne pas avoir peur : « La peur peut empêcher la croissance. N’ayez pas peur de la croissance. Nous avons besoin de grandir, d’explorer, de nous étendre. » aux encouragements de M. Borde et de M. Angélis, nous trouvons une grande force sous les ailes de l’UIGSE, comme un enfant dans les bras de sa mère. Nous comptons sur nos homologues européens surtout pour la formation pédagogique, mais aussi pour des choses plus petites comme l’aide à la traduction de brochures et de musique.
Alors, quel est l’avenir du FNE ? À quoi ressemblera notre association dans un an, dans cinq ans, dans cinquante ans ? Nous nous préparons à une plus grande croissance alors que nous observons que d’autres groupes d’autres associations scoutes traverser de nombreux changements. Nos postes de commissaires et d’administrateurs sont presque tous occupés à présent, y compris certains qui ont été élus à notre assemblée. Enfin, nos chefs de groupe et leurs adjoints concentrent leurs efforts sur une véritable pédagogie scoute tout en cultivant le sens de la famille. Sandy Polocz, commissaire générale pour les filles, l’a bien dit : « Plus vous en apprenez, plus vous en voulez. » Nos chefs et nos membres ont faim de scoutisme. Nous voulons que l’Amérique fasse souffler sur notre pays ce mouvement du Scoutisme Europe et que ce dernier s’y implante durablement. Merci à Dieu pour ses nombreuses bénédic
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