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La méthode scoute développée par les guides et scouts d’Europe se fonde sur celle inventée par Robert Baden-Powell et enrichie notamment par le père Jacques Sevin au sein des Scouts de France. Elle vise à l’épanouissement des enfants et des adolescents par le jeu et l’aventure dans la nature et la prise de responsabilités au sein du groupe. Les activités organisées ont pour but d’aider le jeune à s’épanouir dans cinq domaines appelés traditionnellement « les cinq buts du scoutisme » :
- La santé : c’est la relation à son corps. L’enfant doit le développer et le protéger. Il apprend pour cela quelques règles de sécurité, d’hygiène et de secourisme.
- La formation du caractère : c’est la relation à soi-même. L’enfant apprend par des efforts ce qu’est la volonté, par les charges et les postes d’action ce qu’est la responsabilité.
- Le sens du concret : c’est la relation au monde. L’enfant doit être capable de transformer les éléments naturels et de les utiliser sans les saccager.
- Le sens du service : c’est la relation aux autres. L’enfant apprend à servir pour rien, pour un sourire, par amour. Il donne un petit peu de lui, un peu de son temps pour les autres quand il fait sa BA, un petit service spontané et original, petit mais qui demande un effort tous les jours.
- Le sens de Dieu : c’est la relation à Dieu. L’enfant développe cet amour de Dieu en participant aux sacrements, en priant avec la patrouille, ou tout seul.
Selon les principes du scoutisme, les scouts d’Europe se fondent sur le principe de l’enseignement mutuel et le bénévolat : il n’y a pas d’éducateurs et de personnel salarié dans les troupes et dans les patrouilles qui doivent apprendre l’autonomie. Dans chaque groupe, les plus expérimentés doivent aider et instruire les plus jeunes. Ils considèrent que les plus jeunes et les moins jeunes, les garçons et les filles doivent recevoir une éducation différenciée.